mercredi 16 novembre 2016

Miam #4: Les Pâtisseries de Yann Couvreur


Hello !

Cela fait maintenant quelques mois que Yann Couvreur a ouvert sa pâtisserie au 137 avenue Parmentier. Bien entendu, je m'y étais précipitée lors de l'ouverture, j'avais fait la queue pour y entrer (ce qui est quand même dingue quand on y pense !) et j'avais pu savouré une de ces Fugues, vous savez, ces desserts montés minutes sous vos yeux ébahis et impatients... La Pavlova que j'avais choisi en raison d'une rupture de stock du fameux Millefeuille a été une délicieuse surprise, les différentes textures et températures composaient un dessert gourmand et léger. Mais je restais sur mon envie de goûter une bonne fois pour toute à ce mille-feuille !

J'ai enfin pu accéder au Graal la semaine dernière. Et comment dire... Cela va valait la peine d'attendre. J'ai été saisie par l'odeur de vanille qui se dégage du dessert ! Ce millefeuille a été disséqué sous toutes ses coutures, j'avais peur d'être déçue mais non ! J'ai été totalement conquise. Le croustillant des arlettes de kouign amann alliée à cette crème à la vanille... Je ne saurais comment la décrire. Elle est soyeuse et légère, forte en goût sans être écoeurante. 
Un pur moment de gourmandise !

Et les autres pâtisseries sont à la hauteur. J'ai pu goûté la Merveille au praliné, un délicat assemblage de meringue tout légère, d'une douceur de crème au chocolat noir et d'un praliné à l'intensité gourmandesque (oui j'invente des mots parfois). J'adore le visuel, à la simplicité élégante et le goût est un vrai retour en enfance.

Cette pâtisserie est une de mes adresses favorites, un repaire de gourmandise où venir se réfugier lorsque la grisaille devient trop présente.

        

dimanche 13 novembre 2016

Bonnes Adresses #3: Bar Lobo


Hello

Aujourd'hui nous allons délaisser le temps d'article notre chère capitale pour partir au sud... Non pas le sud de la France, encore un peu plus loin... A Barcelone !
La trépidante capitale catalane nous accueille le long de ses avenues, de se petites ruelles recelant toujours plus de secrets et adresses divines.
Je vais vous dévoiler mon adresse favorite de Barcelone, celle où je ne manque pas d'aller dès que je pose le pied en terre catalane.

Ce restaurant est dans le quartier El Raval, à deux pas de la bouillonnante avenue Las Ramblas... Il s'agit du Bar Lobo.
Alors pourquoi un tel coup de coeur pour cet endroit ?

Déjà, ce restaurant est doté d'une grande terrasse, sur une petite place afin de profiter du soleil le matin et de la douceur de la nuit. Eh oui, le Bar Lobo est ouvert du matin jusqu'au soir ! Vous pouvez y venir savourer votre petit-déjeuner au gré de votre appétit, vous pouvez opter pour une des formules (Jane Fonda pour le yaourt au muesli, Alain Delon et autre...) mais également craquer pour une mini baguette ficelle garnie par du manchego ou du jambon ibérique ou encore une omelette aux asperges, une salade de fruits... Le choix est vaste. Et cela continue pour le déjeuner et le dîner avec une carte de tapas renversante. Je vous encourage vraiment à partager vos plats afin d'en goûter le plus possible. On prend toujours le tataki de thon sur guacamole, les patatas bravas, les calamars à l'andalouse... Les quantités sont parfaites, les produits sont frais, cuisinés divinement. 
Gardez une place pour les desserts surtout ! Mention spéciale pour la tarte au citron meringuée... Un délice de crème citron justement acidulée, de meringue légère et de tarte sucrée croustillante à souhait.
Alors, oui, on se régale les papilles mais n'oubliez pas d'ouvrir grand les yeux et de profiter du cadre. Décontracté, chaleureux avec ses grands luminaires diffusant une lumière douce sur les tables en bois à partager en toute convivialité. Le service est aux petits soins du matin jusqu'au soir. 

Une adresse à ne pas rater !

Bar Lobo
Callar Pintor Fortuny, 3


mardi 1 novembre 2016

Miam #3 : Fetish Hommage de Pierre Hermé


Hello,

Ca y est, nous avons changé d'heure, il n'est plus possible de nier l'évidence : l'automne est là et l'hiver se profile déjà au loin... Mais hors de question de marasmer, vous devez avoir déjà une petite idée de mes techniques pour lutter contre la luminosité minimale de ces mois tout gris: je me réfugie dans la douceur et la gourmandise.

Cette semaine, j'ai confié mes papilles au maître des maîtres, le meilleur pâtissier du monde... Pierre Hermé!
Pierre Hermé nous livre le nouveau Fetish de la saison, collection de créations éphémères, oui oui comme en haute couture... Mais nous sommes chez le maître de la pâtisserie haute couture donc quoi de plus logique ?
Ce Fetish est un hommage au maître d'apprentissage de Pierre Hermé, Gaston Lenôtre et la quête absolue d'un goût qui a profondément marqué le pâtissier: l'alliance suave du marron et de la poire.
J'ai opté pour le Hermé Carré, composé d'un sablé breton à la farine de châtaigne, de délicats cubes en chocolats renfermant une alliance de compote de poire et de crème brûlée aux marrons glacés. 
Nous avons ici une pâtisserie à la douceur confondante, délicieusement réconfortante... Et pourtant je ne suis pas une fan de marron, loin de là ! Mais ici, nous avons le chocolat qui croque et dont la longueur en bouche accompagne divinement la suavité de la compote de poire reposant sur la crème brûlée aux marrons qui donne une délicieuse note rustique, surtout allié au sablé breton à la farine de châtaigne . Une pâtisserie légère, très peu sucrée qui se dévore en quelque coup de cuillère précis.
Il semblerait que Pierre Hermé ait réalisé l'impossible, à savoir me réconcilier  avec le marron... Pour être sure de cet exploit, il va falloir que j'aille goûter les autres pièces de cette collection éphémère ! La vie est dure n'est ce pas ;) ?

vendredi 28 octobre 2016

La découverte #1 : "Spectaculaire Second Empire" au Musée d'Orsay


Hello,

 En ce début de weekend prolongé, je viens vous proposer une bonne idée de sortie. Ne me remerciez pas, cela me fait plaisir ;)
Le musée d'Orsay fête ses 30 ans ! A cette occasion, le musée a décidé d'orchestrer une exposition consacrée au Second Empire, régime mal-aimé des Français, qui a débuté suite à un coup d'Etat et s'est clôt sous les décombres de la défaite de 1870 et de la Commune... 
Mais de 1852 à 1870, la France a pu connaître une période faste, marquée par les fêtes impériales somptueuses, un foisonnement artistique exceptionnel et le développement d'une société du paraître préfigurant la nôtre.

Le Musée d'Orsay a réuni quelques 440 oeuvres afin de nous montrer les différents visages de ce régime. La révolution industrielle fait émerger une nouvelle classe de bourgeoisie, dont la fascination pour sa propre image provoque une envolée du nombre de portrait. Cette bourgeoisie est friande de divertissements, que ce soit des bals, aller au théâtre ou fréquenter les salons les plus courus. L'objectif est d'être vu dans le tout Paris et reconnu dans ce milieu si mondain.

L'Histoire s'est plus aisément souvenu du faste étourdissant des fêtes impériales, que l'on peut apercevoir sur certains tableaux et dans les quelques bijoux exposés mais il ne faut pas oublier que c'est également à cette période que le baron Haussmann façonne le Paris que nous connaissons aujourd'hui avec notamment la construction du Palais Garnier.

Ce Paris tout neuf a eu l'occasion de briller aux yeux du monde entier lors des Expositions Universelles de 1855 et 1867. La dernière salle nous permet de voir les plus belles pièces primées lors de ces manifestations comme un fabuleux bénitier de cristal ressemblant à une fontaine.
Ce qui m'a marqué dans cette exposition est la disposition du célèbre tableau de Manet, Le Déjeuner sur l'herbe. Il faut savoir que ce tableau avait été refusé au Salon de peinture et de sculpture, comme 3000 autres pièces. Devant les protestations des artistes refusés, l'empereur décida de créer le Salon des refusés dont faisait partie Manet avec son Déjeuner sur l'herbe. Dans cette expo, le Musée d'Orsay présente le tableau de Manet au milieu de tableau acceptés au Salon. La modernité du tableau nous saute au visage, exactement comme au XIXème siècle...

Il serait possible d'écrire des lignes et des lignes encore, tellement cette exposition est riche et un enchantement pour les yeux mais je vais m'arrêter ici et vous encourage vivement à aller la découvrir !

lundi 24 octobre 2016

Miam #2 : La Chocolaterie de Cyril Lignac


Hello

Je ne sais pas vous mais ce climat octobresque à base de grisaille et crachin chagrin me donne envie de rester enroulée dans un plaid, bien au chaud et savourer des douceurs... Oui, je sais, les corps d'été se fabriquent l'hiver. Peut être pas H24 tout l'hiver hein ? On a droit à des trêves ?

L'endroit idéal pour une trêve de toute douceur est un haut lieu du "Gourmand- Croquant"... Je parle bien sûr de la Chocolaterie de Cyril Lignac ! Cette Chocolaterie, à la déco infusée des cafés parigot-brooklynien affiche fièrement ses couleurs: du bleu marine profond et très chic, des notes de cuivre tendances. Il est possible de s'installer à l'intérieur pour déguster un chocolat chaud, ticket pour un retour direct en enfance avec de belles moustaches en prime !

La gamme est resserrée autour de quelques pâtisseries: la tarte au chocolat ci-dessus, l'entremet Noisette et le Chocolat Vanille. Vient ensuite les viennoiseries qui déclinent à l'envie le chocolat (surprenant pour une Chocolaterie n'est ce pas ?) et qui assument sans complexe leur côté régressif : le Quatre Heure devrait rappeler des souvenirs à nombre d'entre vous avec son petit pain au lait brioché enfermant une tablette de chocolat au lait. Le cake marbré est moelleux jusqu'à fondre dans la bouche, les cookies sont addictif au plus haut point... Vous voilà prévenus ! 

Mais ce n'est pas tout. Car Chef Lignac est machiavélique et a également conçu des tablettes de chocolat et barres chocolatées... Je n'ai pas encore eu le plaisir de goûter les tablettes mais les barres oui. Oubliez toutes idées de barres industrielles car les barres made in La Chocolaterie sont à tomber par terre. Vous ne pourrez plus vous en passez, d'ailleurs leurs emballages aux coloris pastels appellent à la collection (malin n'est ce pas ?). J'ai pu croquer la Noix de coco- Framboise, la Biscuit Chocolaté orange  et la Caramel biscuité lait... et j'en veux encore!

Vous l'aire compris, je suis une inconditionnelle de cette Chocolaterie ! 

Et vous ? Vous y êtes allés ? Qu'est ce que vous aimez ?


samedi 22 octobre 2016

Vu au Ciné #2 : Les Pépites


Hello

J'avais prévu de vous faire des articles " Vu au Ciné" dès que j'avais vu plusieurs films parce que j'y vais assez régulièrement et faire un article par film serait un peu redondant... Mais voilà que je fais déjà une exception pour le second article de cette catégorie ! Mais c'est une exception pour un film vraiment...exceptionnel !

Voici le synopsis selon le site Allociné:

Aujourd'hui, ils ont 25 ans et finissent leurs études ou commencent à travailler. Tous, lorsqu’ils étaient enfants, devaient fouiller, pour survivre, dans la décharge « à ciel ouvert » de Phnom-Penh, au Cambodge. C’est là que Christian et Marie-France, un couple de voyageurs français, les rencontrent, il y a plus de vingt ans. Ils décident alors de se battre sans limite pour sortir ces enfants de cet enfer. A ce jour, ils ont permis à près de 10.000 enfants d’accéder à l’éducation pour se construire un avenir.

Ce film a été une claque monumentale. C'est un bijou. 

Pour être plus exacte, il s'agit d'un documentaire. Il n'y a pas d'acteurs connus,de têtes d'affiches, que les "vrais" protagonistes de cette histoire vraie. L'histoire d'un couple français, bouleversés par la situation d'enfants cambodgiens, condamnés à fouiller la décharge de Phnom-Penh pour survivre. On suit leur prise de conscience, leur décision d'agir et comment ils sortent ces enfants de la décharge et les aident à construire leur avenir. C'est une démonstration d'altruisme pur, une belle leçon d'humilité.  Le format du documentaire pourrait effrayer mais loin d'être aride, il nous permet de juxtaposer les visages heurtés des enfants en haillons à leurs visages une fois devenus adultes quinze ans plus tard. Le contraste est saisissant et l'on devine les travaux d'Hercule déployés par ce couple pour arriver à cet épanouissement.
Plus qu'un film c'est la démonstration que le courage et l'espoir peuvent changer le monde, ce qui fait drôlement de bien en cette époque où le cynisme est roi.

Et vous ? Vous l'avez vu ? Qu'en avez vous pensé ?

jeudi 20 octobre 2016

Bonnes Adresses #1 : L'improbable


Hello!

C'est niché dans un ancien hangar de la rue des Guillemite dans le Marais que l'on découvre le café- restaurant L'Improbable.
L'ambiance se situe entre le spot branché pour bobo et le repaire de hippies que l'on imagine très bien à Marrakech ou Barcelone.
Poussez la grande porte colère, c'est bon, vous y êtes, on débarque directement dans cet endroit à la déco joyeusement hétéroclite... C'est simple, on trouve de tout ! Un papier peint journal, des lampes suspendues, des coussins amassés dans un coin qui invitent au chill... Cela fait très brocante mâtinée d'industriel, on a l'impression de voyager.
Mais on ne vient pas à l'Improbable seulement pour le dépaysement mais également pour grignoter et se régaler ! Et c'est l'équipe du food-truck Bien Fait qui gère et propose les fameux pistolets, sandwichs belges dans de petits pains ronds et moelleux. J'ai pu goûter celui au crabe et mayo maison, très savoureux et copieux ! Sur la carte figurait également une version au thon et mayo maison et un autre à l'émietté de boeuf sauce barbecue. Il est également possible d'opter pour une salade de pâtes qui avait l'air plutôt appétissante lorsque je l'ai vu passer...
La carte de douceurs est terriblement tentante...la meilleure solution c'est de céder à notre gourmandise, c'est pourquoi j'ai goûté le brownie, bien chocolaté, moelleux. Excellent ! Le cheesecake à la pistache était paraît-il très bon tout comme le cookie !
Pour  y aller, il est bon de savoir que l'Improbable se situe au 3-5 rue des Guillemites 75004, il est ouvert de 11 à 21h tous les jours (semaine et weekend). Le Pistolet seul coûte 8€, les desserts sont de 3 à 5€ et les boissons de 2 à 4€. Vous pouvez opter pour une formule à 10€: pistolet et salade.